Journée culturelle du samedi 6 septembre 2025
Varennes-sur-Amance
Journée culturelle du samedi 6 septembre 2025
Varennes-sur-Amance
Programme de la journée
Photos de la journée culturelle du samedi 6 septembre 2025
Compte rendu de la journée du 6 septembre
Le rendez-vous arlandien a accueilli spécialistes et passionnés…
Tandis que Marcel Arland aimait à revenir sur sa terre d’enfance à l’automne, l’association Au pays d’Arland ne l’a pas oublié pour honorer sa mémoire. Conférences diverses autour de l’œuvre, expositions d’artistes-peintres et vannière, déambulation sur des lieux d’élection de l’écrivain dans le village, échanges fructueux en découvertes se sont déroulés dernièrement à Varennes.
Le public a été accueilli dans une salle richement attrayante par des peintures d’artistes- peintres, d’une exposition photographique de Christophe Baillat venue de Camara à Nantes, le fruit d’un atelier d’écriture et un diaporama de paysages arlandien en boucle. Après l’assemblée générale annuelle de l’association sous la présidence de Malou Denis, les conférences ont été ouvertes par Roger Maudhuy, grand conteur dans la lignée du folkloriste Claude Seignolle. Le thème abordé fut Aigremont et ses fantastiques légendes. Dans le public, Laurent Bertrand a donné un long exposé historique sur la célèbre forteresse. Pour sa part, M. Thénard a rappelé que le haut-lieu fut visité par Maurice Barrès, mis en poème par Jean Grosjean, puis Roger Clérici. Grâce à ce dernier, Marcel Arland a aimé le lieu et l’a évoqué dans « Ce fut ainsi », ce qui amena Bernard Pivot a parlé d’Aigremont sur le plateau d’Apostrophes. C’est Emilia Hernandez-Massé qui, ex-enseignante spécialisée dans la didactique du français pour élèves allophones, a clos cette matinée culturelle en expliquant les clés d’un atelier d’écriture avec de jeunes écoliers face aux paysages d’Arland. De cette expérience, elle en a tiré une volée de feuillets étonnants qui laissent présager des talents en herbe et que les auditeurs ont pu apprécier sous forme d’exposition aux côtés de tableaux de Christophe Massé, Marie-Claude Chevallereau et des extraits de la bande dessinée d’Hillegonda van Bockhove à paraître.
L’après-midi fut en grande partie consacrée à « L’Ordre », roman de Marcel Arland. Prix Goncourt 1929 (le deuxième attribué à un écrivain du secteur, à savoir Maurice Constantin-Weyer en 1928 !) avec clin d’œil sur les relations des frères Goncourt et le Bassigny. Il fut rappelé que le prix Goncourt pour « L’Ordre » fut attribué au professeur Arland alors enseignant au Montcel à Jouy-en-Josas, qu’il fit l’objet d’un téléfilm de Christine Gouze-Rénal dont la 1re partie film se déroula dans la cour du collège Diderot à Langres. Là-dessus, le jovacien Christophe Baillat, auteur d’un « Abécédaire sur Marcel Arland », a produit une étude scrupuleuse entre ce volumineux roman d’Arland et « Le Petit Chose » d’Alphonse Daudet. Soulignons, que cet adhérent est un actif représentant de l’association Au pays d’Arland en région parisienne. Là-dessus, Didier Desnouvaux a incité le public à se pencher sur la généalogie de la famille Arland avec nombre de références tirées de ses œuvres. A son intervention, il ajouta une surprise due à ses travaux de recherches : un Victor Arland (1848-1890) aurait fondé la ville d'Arland dans le comté de Park aux Etats-Unis. Là-dessus, la journée s’est achevée par la traditionnelle déambulation dans le village avec des lectures arlandiennes par Anne Duvoy.
Des rendez-vous prochains sont donnés afin de mener à bien l’incontournable sauvegarde de la maison natale au Pâquis : déjeuner musical, balade forestière avec lectures, édition de la bande dessinée « Terre natale », salon du livre…
Gazette de Varennes n° 48 – Octobre 2025
Intervention de Christophe Baillat
"L'Ordre : étude comparative avec Le petit Chose"
Introduction
Il était tentant de comparer ces deux livres qui ont en commun d’être un roman d’apprentissage où la famille et le sentiment amoureux ont une place centrale. A noter que le fils d’Alphonse Daudet, Léon, est membre du jury de l’académie Goncourt en 1929, année où il couronne L’Ordre.
La Famille au centre
Dans L’Ordre, les enfants Villars qui ne sont pas du même lit, se retrouvent sous le toit deM. Henriot & de sa fille Renée, bientôt éprise du cadet, Gilbert… avant de lui préférer son aîné, Justin, un représentant archétypal de l’ordre : médecin, proche des Anciens combattants…
Le surnom donné par Daniel – alias le petit Chose – à son frère Jacques : « Mère Jacques » en dit long. Cet apprenti poète à Paris est sous sa protection… jusqu’à ce qu’il s’en écarte, attiré irrésistiblement par Irma Borel, une aventurière, qui lui dit pourtant ses quatre vérités.
L’aîné au secours du cadet
Gilbert ne se contente pas de voler la femme de son frère, il prend une maîtresse en même temps que cette liaison. Et Germaine n’est pas une femme qu’on prend et qu’on laisse, ce qui va mettre le feu aux poudres ! Gilbert en échec, il ne lui reste qu’à partir loin de ses livres. Avant de revenir – méconnaissable – au village de son enfance, avec son frère à son chevet.
Mère Jacques ramènera – presque manu militari – son frère à la maison. Il a brisé la chaîne qui l’attachait à Irma… et le ramène dans le droit chemin, travail & belle-famille qui ne font qu’un.
Conclusion
L’avertissement au vrai début de La chèvre de M. Seguin : « Tu verras ce que l’on gagne à vouloir rester libre », ne pourrait-il s’appliquer aux héros des deux livres que nous comparons ?
Intervention de Didier Desnouveaux
"Le comté d’Arland en Amérique"
La généalogie de Marcel Arland indique pour père Victor Arland né en 1875 et mort 1903. Alors Victor Arland (1848 -1890) ? Dans l’ouest américain, à Meeteetse (comté de Park), un panneau indique l’existence d’une ville au nom d’Arland de 1884 à 1897 mais, aujourd’hui disparue. Souvenez-vous dans La musique des Anges (Gallimard, 1967), Marcel Arland écrivait : « Dans la famille de mon père, les hommes depuis des générations, ne savaient même pas cultiver un jardin ; ils ont donné quelques notables de village (ou de canton) ; deux prêtres, un demi-fou ; un coureur d’aventures, tué en Amérique.», puis dans Mais enfin qui êtes-vous ? (Gallimard. 1981), il rappelait à son père : « Tu as souvent évoqué, m’a-t-on dit, ton fameux oncle, qui avait fondé, dans un coin perdu des États-Unis, un vrai royaume (on l’appelait le comté d’Arland). L’oncle ? Son associé l’avait abattu ; mais ses biens, son immense domaine ? Tu as écrit, protesté, réclamé; point de réponse... ». Eh bien le voilà cet aventurier de la famille ! Lors de son intervention du 6 septembre 2025 à Varennes sur les racines de Marcel Arland, le généalogiste Didier Desnouvaux a fait de cette information un véritable « scoop » aux oreilles de son auditoire. Et, là-dessus, il a ajouté que, aux USA, Victor Arland fut proche de la famille Dadant, à l’origine de l’apiculture moderne; mais aussi que : Victor Arland aurait eu un frère à Varennes. Place au récit de Didier Desnouvaux !
Michel Thenard
*
Loin d’un personnage fictif issu de l’imagination féconde du romancier, le grand-oncle des Amériques de Marcel Arland s’appelait Pierre Victor Arland. Il est né à Varennes-sur-Amance le 3 avril 1848, fils de Pierre Arland et Anne Noizotte (mariés le 18 février 1835), et il meurt aux Etats-Unis le 24 avril 1890 dans des circonstances aussi rocambolesques que sa vie. Victor Arland quitte la France à 22 ans et arrive à New-York le 13 juillet 1870 probablement pour faire comme son ami Camille Pierre Dadant (fils de Charles Dadant qui avait quitté Vaux-sous-Aubigny pour s’installer aux Etats-Unis quelques années auparavant) dont l’amitié subsistera jusqu’à sa mort tragique. C’est Dadant qui fera prévenir les Arland du décès de l’oncle d’Amérique puisque les familles semblent s’être connues en région parisienne avant 1863, où elles commerçaient.
Aussitôt débarqué Victor Arland (dit Vic Arland) s’installe dans le comté de Hancock dans l’Illinois, non loin de la ville de Hamilton où la famille Dadant développe son activité apicole. Vic y reste peu de temps puisqu’il part se faire embaucher dans un restaurant à La Nouvelle Orléans, et en août 1872, il décide de retourner dans l’Illinois pour y travailler comme vigneron. Mais l’envie de bouger ne l’a pas quitté, et deux ans après il annonce son intention de partir dans le Colorado. On le retrouve dans les Black Hills en 1875, mais la découverte d’or semble se faire rare, et la chasse peu abondante. Il est en effet chasseur de gros gibier. Vic part s’installer dans le Wyoming, à Trail Creek, puis il est dans le Montana en 1878 avant d’avoir le mal du pays. Selon une source américaine, il écrit à Dadant : « Mais je dois vous dire que je commence à en avoir assez de ce genre de vie. La civilisation est plus agréable que toutes les libertés dont on jouit dans les espaces solitaires du Far West. J'ai décidé de rentrer chez moi au printemps prochain ». Un retour qui ne se fera pas. En 1880, il s’associe avec John Corbett, et ils établissent un comptoir commercial à Trail Creek où ils construisent un ranch, qu’ils revendent quelque temps après trois fois leur prix de revient à un autre français le Comte Ivan Barbier du Doré (originaire de Touraine) et qui sera un de leur gros client régulier. À leur comptoir, ils proposent du miel de la famille Dadant (au moins depuis 1882), et sur leurs terres Arland et Corbett font de la culture légumière qu’ils vendent. Un bureau de poste y est également créé par les deux associés. Pour la fin de l’année 1883 leur activité a déménagé à Cottonwood au plus près d’une route qui venait d’être construite, mais en mars 1884 ils changent à nouveau de territoire quelques 50 kms plus au sud de là, en pleine région d’élevage, ou existe encore le souvenir de la ville d’Arland. C’est à dire à 150 kms à l’est de la réserve Yellowstone au nord de celle de la tribu indienne des Shoshone. Arland écrit à Dadant quelques mois plus tard : « Les cultures comme les pommes de terre et l’avoine sont incertaines en raison des gelées du mois d’août. La végétation est tardive; cette année, les feuilles n’ont commencé à pousser sur les arbres que début juin. J’ai planté des pommes de terre, à titre d’essai, fin mai ».
Arland et Corbett ont réalisé diverses installations et constructions sur le site d’Arland dont un saloon que Vic tient seul. Il se voit contraint de vider manu militari les clients peu corrects en les jetant à la rivière. C’est en tout cas ce qu’il dit dans un courrier à son ami. Dans un autre, il fait part de son envie de retourner en France ou pour le moins de trouver une femme : « J’espère pouvoir vous rendre visite l’année prochaine; et si, par hasard, je parvenais à inspirer une “tendre passion” au cœur d’une Française de 25-30 ans, je serais heureux d’en faire ma compagne de vie ; car je crois de plus en plus qu’il n’est pas bon pour un homme d’être toujours seul ».
Camille Pierre Dadant, qui est marié depuis 1875, sert probablement d’entremetteur pour Vic Arland puisque dans une de ses lettres, Vic le remercie des contacts pris avec des filles françaises. Mais rien n’aboutira probablement en raison des conditions climatiques qui mettront à mal ses affaires. La ville d’Arland continue à se développer. Le bourg comprenait un bureau de poste (le plus proche de celui d’Arland était à 240 kms, à Lander), un magasin et un saloon (le tout réuni dans un seul bâtiment), une salle de danse, une pension, un restaurant, une forge, des écuries de louage, des cabanes et des corrals. Victor Arland tenait le saloon. Parmi les résidents d’Arland, on trouve des cow-boys, des colons et des prostituées. Les plus célèbres d'entre elles étaient Belle Drewry (surnommée la « Dame en bleu ») et Rose Williams, la propriétaire du bordel de la ville. Une fille sur laquelle Vic Arland avait des vues pour en faire sa femme.
En mai 1887, des troubles éclatent dans la bourgade et un homme est grièvement atteint d’une balle devant la boutique d’Arland. C’est le premier d’une longue liste. Le 1er mars 1888, un journal local relate : « Vic Arland a abattu un homme, connu ici sous le nom de Scarface Jackson ». Les circonstances de cet assassinat sont connues. Un bal se tenait dans l’établissement tenu par Vic Arland, qui réunissait une cinquantaine de participants, au cours duquel le nommé Scarface Jackson venait régler son compte à un client avec lequel il s’était embrouillé la veille, lequel client avait des vues sur sa femme. Vic Arland s’interposa et n’eut d’autre solution que de tirer sur l’agresseur pour mettre fin à l’altercation. Quelque temps après il écrit à son ami pour lui raconter ce qui s’est passé : « J'ai été obligé de tuer un homme pour éviter d'être tué moi-même. J'ai immédiatement fait venir le juge de paix, qui s'est rendu sur les lieux, a enquêté sur toute l'affaire et a convoqué un jury qui a rendu un verdict d'homicide involontaire».
Ce qu’on appelle la ville d’Arland n’est en réalité qu’une bourgade qui a compris selon les années entre 50 et 75 habitants, sans maire ni autorité officielle ; le shérif le plus proche est à 240 kms à Lander. Rien d’étonnant à ce que des règlements de compte surviennent. Les documents sont parfois contradictoires, d’autant plus que les cowboys portent souvent des surnoms surtout lorsqu’ils cherchent à se faire oublier.
En 1888 toujours, Dadant aurait tiré et tué un nommé « Broken Nose » Jackson. Est-ce le même que le précédent ? En tout cas les circonstances racontées ne sont pas les mêmes. Vic Arland aurait tiré sur Jackson parce que les deux hommes nourrissaient des vues sur Rose Williams, la gérante du bordel. C’était toutefois à un bal comme dans le premier cas. A cette date, Vic Arland avait déjà tiré sur au moins deux autres personnes, mais à chaque fois il avait été blanchi par la justice. Vic Arland remet plusieurs fois sa visite à son ami Dadant, et lui annonce encore en septembre 1889 qu’il reporte son intention de vendre son entreprise, la valeur de ses affaires ayant chuté, et que cette situation l’empêche de retourner en France, mais que sa première visite sera pour Dadant une fois la vente conclue. À cette époque-là, il ne sait pas qu’il ne rentrera jamais en France.
En avril 1890, Vic Arland fait les gros titres de la presse locale : « The Killing of Arland ». Un homme lui tire dessus par la fenêtre et le tue instantanément au John Dullivan’s saloon à Red Lodge dans le Montana le 24 avril 1890. Il y était assis à une table de poker et a été abattu par vengeance par un ami de Jackson, William dit Bill Landon. C’est l’acquittement d’Arland dans l’affaire Jackson qui aurait alimenté la vengeance à son encontre ; ce que l’enquête démontra avec insuffisamment de preuves pour le faire condamner. Landon finira donc par être acquitté. John Corbett, l'associé d'Arland, écrivit à Dadant pour lui annoncer la mort prématurée de Vic à l'âge de 42 ans. Près de trente-cinq ans plus tard, Dadant écrivit à propos de leur partenariat : « Corbett et Arland étaient très dévoués l'un à l'autre, s'étant mutuellement sauvé la vie à plusieurs reprises ».
Victor Arland avait deux frères : Charles Arthur le grand père de Marcel Arland, et Théodore Auguste, né en 1836, marchand de fruits et légumes. Ce dernier épouse Clémence Guichard, née à Paris en 1848, et il est à la fois en correspondance avec son frère Victor ainsi qu’avec CP Dadant depuis au moins 1888. C’est probablement lui qui a eu le premier connaissance de la mort de Victor Arland à Varennes où il était désormais installé. À partir de la mort de Vic Arland, les légendes ont commencé à courir. L’une d’entre elles prétend qu'il aurait enterré son or dans les environs de la ville. Ce qui est peu probable, il était souvent en retard pour honorer le paiement des factures de Dadant. La seconde légende porte sur le caractère séducteur d’Arland. Cette fois encore on peut en douter. Dans ce cas pourquoi aurait-il eu besoin de son ami pour se faire présenter des Françaises à marier ?
Toujours est-il qu’avec la mort d’Arland, la ville éponyme connu l’anarchie et périclita rapidement. Le cowboy William Gallagher battit brutalement Belle Drewry, qui avait été sa maîtresse, mais qui l’était aussi de Bill Wheaton. Souhaitant être son amant exclusif, Wheaton lui tira une balle entre les deux yeux. Le meilleur ami de Gallagher, Blind Bill Hoolihan, déclara alors qu'il allait tuer Wheaton. Mais ce dernier eut cependant vent du plan de Hoolihan et l'abattit le premier. Même Belle Drewry, la prostituée, tua quelqu'un. Une nuit de 1897, elle se disputa avec un cow-boy et l'abattit. Les amis du cow-boy décédé revinrent la nuit suivante, tuant Drewry et trois autres femmes.
Presque du jour au lendemain les commerces ont disparu et les bâtiments ont été démolis pour être souvent reconstruits à quelques kilomètres de là dans le bourg de Meeteetse. C’est notamment le cas du bâtiment qui abritait l'hôtel. Il a de nouveau servi d'hôtel à l'angle des rues Park et State à Meeteetse. Fin 1897, le bourg d’Arland n'existait plus. Rien d’étonnant donc à ce que le père de l’académicien n’ait jamais rien pu récupérer de l’héritage. Et ce n’est donc pas son associé l’assassin de Vic, contrairement à ce qu’il pensait. Tout au plus Corbett a-t-il bénéficié des quelques biens et terres de Vic après sa mort.
Aujourd’hui le lieu où était implanté le comté d’Arland est un vaste espace naturel protégé qui fait partie d’un parc d’attraction touristique à Meeteetse où l’on montre la vie des cowboys de cette époque-là. Une seule excursion annuelle est organisée sur le site de l’ancien bourg d’Arland, généralement en octobre. Dans le secteur plusieurs panneaux rappellent la vie tumultueuse du haut-marnais en ces lieux, alors qu’elle reste totalement inconnue de ce côté-ci de l’Atlantique… À part les cowboys du Wyoming, parmi les autres clients d’Arland on trouvait les indiens Shoshone qui avaient surnommé Arland « Honest Vic » ce que l’on peut traduire par « L’honnête Victor ».
Le décès d’Arland marque aussi la fin de la commercialisation du miel Dadant auprès des cowboys et indiens de la région, ainsi que le raconte Camille Pierre Dadant en 1925 dans un essai intitulé Selling Honey to the Indians qui évoque en détail ses relations commerciales et privées avec Victor Arland. Quant William Bill Landon, le présumé meurtrier d’Arland, il exercera la profession d’homme de loi dans le Missouri où il sera respecté et considéré par ses pairs comme fiable et intègre.
Didier Desnouvaux
Ci-dessus papier à entête commerciale de l’entreprise Arland Corbett.
La ville d’Arland y existe bien en tant que lieu où était implantée l’activité des deux associés..
Image du saloon, probablement postérieure au décès de Victor Arland.
Extrait d’un courrier de 1882 : écriture et signature de Victor Arland.